Les Clubs UNESCO
Le tout premier club a été créé en 1947 à Sendai (Japon), avant même que le pays ne devienne un Etat membre de l'UNESCO en 1951. Ce club est un exemple d'initiative locale, devenue par la suite, partie intégrante d'une entité plus large au service de la solidarité née des décombres de l'immédiat après-guerre, elle a ensuite été spontanément développée par des citoyens de différents pays partageant un même engagement civique. Suscitant l'enthousiasme, ces clubs se sont multipliés à un rythme étonnant. Quelques mois seulement après la création de l'UNESCO, un mouvement populaire s'était constitué.
Le mouvement des clubs UNESCO est allé en s'amplifiant dans le monde entier. Aujourd'hui, il existe environ 3700 clubs répartis dans une centaine de pays.
Ce mouvement illustre comment des citoyens ordinaires peuvent, au même titre que des dirigeants et des responsables politiques, influer sur les décideurs. Les clubs ont été les premiers a établir durablement des passerelles au sein de la société civile.
Les Clubs Unesco fonctionnant dans le cadre d'un établissement scolaire avec des personnes mineures sous la responsabilité d'un adulte référent.
La Charte des Clubs UNESCO
Les Clubs UNESCO font de la référence aux valeurs exprimées dans l'acte constitutif de l'UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) et dans les textes fondamentaux émanant de l'Organisation des Nations Unies, le fondement même de leur engagement. Ils portent le sigle de l'UNESCO, à laquelle ils sont attachés pour son apport éthique, culturel et intellectuel essentiel, et pour sa vocation à la coopération et à la compréhension internationales. Ils affirment également leur identité d'organisation non gouvernementale avec la liberté d'expression qui s'y attache.
Les Clubs UNESCO ont une mission éducative : contribuer à la formation de citoyens engagés dans la construction d'un monde de justice, de solidarité, de paix. Ce sont des lieux d'éducation permanente :
- aux droits de l'homme et à la démocratie ;
- au développement durable, à la solidarité internationale et au patrimoine culturel. Cette éducation vise la construction d'une culture de paix, synthèse de ces diverses composantes.
Les Clubs UNESCO se caractérisent :
- par la dimension internationale et inter culturelle qu'ils donnent à leur réflexion ;
- par la prise en compte de la notion fondamentale des droits de l'homme ;
- par la primauté de l'échange, le vecteur principal d'une éducation à la compréhension internationale et à la solidarité ;
- par la confrontation constante entre réflexion et action ;
- par un fonctionnement qui permet l'apprentissage de la citoyenneté démocratique dans un esprit de laïcité, de libre discussion, d'ouverture, de prise de responsabilités.
Les Clubs Unesco s'engagent à :
- accepter et promouvoir la Charte ;
- respecter les obligations statutaires découlant de leur affiliation ;
- participer à l'Assemblée Générale, où se décide l'orientation annuelle de la Fédération.
CLUBS SCOLAIRES DE LA PRINCIPAUTE
Les efforts constants et soutenus des animateurs des clubs UNESCO ont donné l’impulsion pour la création d’une fédération qui place la Principauté de Monaco au même rang que les autres états membres de l’Unesco.
Ce rassemblement unis sous le slogan Agir ensemble c’est plus fort !
ouvre des perspectives d’échanges et de collaboration avec des pays proches ou plus éloignés.
Membre de la Fédération Européennes des Clubs UNESCO et de la Fondation Anna Lindh représentée par Monaco Méditerranée Foundation, en partenariat aussi avec la Fédération Française des clubs de l’Unesco, la FMCAU rassemble tous les moyens pour promouvoir les idéaux et valeurs de l’Organisation internationale.
Les Clubs UNESCO, particulièrement en France, évoluent en milieu scolaire et universitaire car les valeurs véhiculées par l’Unesco s’adressent en tout premier lieu aux adultes de demain pour créer l’esprit de paix. Les animateurs des clubs encouragent les plus jeunes à mettre du mouvement dans leurs idéaux afin de rendre un monde meilleur pour tous.
